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Ça y est la saison 2024/2025, riche en diversité de paysages, vient de s’achever. 


 Merci aux guides pour leur investissement et pour le choix des randonnées.

 Merci aussi à tous les membres du bureau qui gèrent le côté administratif, trésorerie et intendance de l’Association et qui organisent chaque année une sortie randonnée sur 4 jours (Cette année ce fut à Montclar dans les Alpes de Haute Provence).


 Pour conclure cette belle fin de saison, les membres du bureau des Pataugas Bohémiens souhaitent à tous leurs adhérentes et adhérents de passer de très bonnes vacances d’été et leurs donnent rendez-vous en septembre pour de nouvelles aventures.

 
 

A voir le sourire malicieux du chameau à notre arrivée au ranch, on avait le présentiment qu'il nous donnait à penser que nous allions déguster un de ses congénères...et si cette race tant convoitée et appréciée des connaisseurs "L'Aberdeen Angus » n’était tout simplement que du chameau... !

 

Vous savez ceux qui ont fait occitan en seconde langue ont toujours du mal à interpréter la dialectique Anglo américaine...

 

Le doute envahi les esprits, les sucs gastriques retombèrent aussitôt, les papilles en alerte ravalèrent les suggestions des sécrétions buccales… et nos estomacs redevinrent fermés comme la porte d'une église dont le sacristain aurait oublié les clefs.... D'autant plus que de bêtes à cornes, hormis quelques colimaçons égarés sur des piquets de clôtures, on n'en voyait pas...

 

Le mystère resta entier jusqu'à la distribution de l'assiette tant convoitée.

 

Après la première mâche (pas la salade l'autre...é bé... celle de la viande !!)

 

Nos doutes s'en allèrent, le silence s'installa, et quand lors d'un repas le silence s'installe c'est que c'est bon !

 

Et surprise, en toile de fond, les fameux bœufs" Angus" sortirent alors des fourrés où ils étaient à l'ombre, des muscles rappelant la gonflette des salles de sport Américaines sous anabolisants, mais se nourrissant eux, exclusivement à l'herbe rustique de notre Larzac nous regardaient comme pour nous dirent " tu as vu c'est bien moi sur l'étiquette..."

 

Bref ! une fin de saison très réussie dans un cadre idyllique, avec une viande savoureuse et une ambiance familiale.

Merci aux organisateurs et longue vie à notre belle association !

 

A l'an qué ven !

 

Passes totes é tos un bel estiou !

 
 

En ce dimanche de Pentecôte, notre escapade dans le Canyon du Diable fut une véritable invitation à l’émerveillement et à la découverte d’un site emblématique. Les terres rouges flamboyantes, les reliefs arides et l’atmosphère sauvage nous ont transportés au cœur des grands espaces mythiques du Far West. Nous avons exploré, en quelque sorte, le « Colorado languedocien » où toutes proportions gardées, nous aurions presque pu avancer à dos de poney plutôt qu’à cheval. Mais, fidèles à nous-mêmes, les « Pataugas Bohémiens », nous avons choisi d’arpenter ces étendues à pied, savourant chaque détail de cette immensité préservée.

 

Cette randonnée, aux allures de western, méritait incontestablement d’être accompagnée par la légendaire musique d’Ennio Morricone. Portés par l’imaginaire, chacun aurait pu endosser un rôle : « Le Bon », « La Brute », « Le Truand » ou, pourquoi pas, incarner l’esprit aventureux de « Calamity Jane » — bien que, soyons honnêtes, les femmes de notre groupe n’aient rien d’une calamité ! Même si, à quelques exceptions près, certains pourraient penser le contraire ...

 

Parmi nous figuraient quelques victimes des incursions indiennes, contraintes d’abandonner leur scalp en guise de trophée… Par respect pour eux, je ne les citerai pas. Mais ce qui m’amuse particulièrement, c’est que, de façon presque prémonitoire, tous les hommes dont le prénom commençait par « C » semblaient concernés — « C » comme calvitie, sans doute une fatalité !

 

En quittant les sentiers battus, nous nous sommes laissés guider par les eaux du ruisseau de Lagarel jusqu’à la Cascade du Saut du Poisson. Plus loin, celles de l’Agarras nous ont menés vers ses chutes nichées au creux de majestueuses falaises.

 

Pour conclure cette aventure, il ne nous restait plus qu’à déambuler dans ces ruffes intemporelles, avant d'emprunter le tunnel jusqu'au four à chaux pour nous imprégner des ultimes vestiges d’un passé industriel révolu — les dernières empreintes laissées par notre époque dans la mémoire du canyon.

 
 

Pataugas Bohemiens Le Pouget

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